Un Marketing du Livre réussi, c’est un uppercut émotionnel permanent ! 10 axes sont à travailler en profondeur. C’est le sujet de cet article qui annonce la couleur de tous les sujets qui seront traités dans cette nouvelle version du site.
Sommaire
La couverture
Objectif : l’unicité.
La cover doit se démarquer tout en restant adhésive au genre. Jusqu’à là, rien de nouveau sous le soleil.
Mission difficile que d’atteindre « l’effet whaouh », d’autant plus que la position du curseur est différente selon chacun. C’est un mélange magnifiant tous les éléments d’une couverture : le titre, l’accroche, les couleurs, les graphismes/illustrations, la typographie, la mise en forme…
Exercice créatif par excellence, la couverture est le premier élément commercial, sur lequel tout lecteur potentiel pose son regard. Je m’entourerai le plus possible de spécialistes en la matière pour vous délivrer des informations diamants.
Le titre et son aimant
Court ? Mi-long ? Peu importe, pourvu qu’il interpelle, intrigue, qu’il soit visible, lisible ET qu’il influe directement sur le référencement…
L’idéal est qu’il soit accompagné d’une accroche aiguisant l’appétit.
Pour rendre un titre évident, des heures de réflexions peuvent être nécessaires. Par le passé, les journaux, les majors du cinéma, employaient des « Titriers », personnes chargées comme son nom l’indique, de trouver des titres, sous-titres d’articles, de films…
On retrouve encore ce poste sous d’autres appellations au cinéma pour les grandes productions. Notamment pour la prémisse chère à John Truby.
Dans ce deuxième axe, nous traiterons toutes les techniques pour accoucher d’un titre et d’une accroche qui impactent.
Les pages liminaires
Pour les non-initiés, pages liminaires = toutes les pages non numérotées d’un livre.
C’est un formidable lieu d’éveil commercial… Nul besoin de réinventer la roue, mais on peut changer les pneus pour une tenue de route commerciale améliorée.
On retrouve classiquement le sommaire ou la table des matières, l’à-propos de l’auteur, la bibliographie de l’auteur, remerciements, dédicaces, l’avant-propos ou introduction, la préface pour les livres pros, le nom de l’auteur, le titre et la maison d’édition ou autoédition, le copyright, la propriété intellectuelle, l’ISBN…
Parfois, un épigraphe (citation courte pour décrire le thème de l’histoire ou du livre).
Toujours est-il que les pages liminaires nous laissent d’autres possibilités pour y placer des informations « commerciales » bien senties et c’est ce que nous évoquerons à travers des exemples précis.
La 4e de couverture
La page de vente de votre ouvrage. Il est question ici d’interpeller, d’évoquer, d’approprier. L’objectif : la claque émotionnelle ! le but : l’achat !
La 4e de couverture n’est pas un synopsis, qui lui est uniquement centré sur l’histoire et essentiellement destiné aux éditeurs. Généralement, extrêmement codifié par les maisons d’éditions. C’est un « permis de lecture ». Si vous réussissez l’examen de passage, votre livre atterrira au Comité de lecture (qui n’est qu’une étape). Il existe aussi le synopsis de travail, qui ne sert que l’auteur, dans l’écriture même de son ouvrage.
La 4e de couverture n’est pas un résumé de votre histoire. Pas très difficile de comprendre pourquoi. Le spoil est interdit, sous peine d’une perte d’intérêt punitoire (oui, punitoire existe ^^).
La 4e de couverture n’est pas un communiqué de presse. Vous comprenez également pourquoi, puisqu’il est destiné aux médias. Alors oui, le communiqué de presse est partie intégrante du marketing du livre, mais il ne touche pas directement le lecteur. En fait, je l’ai placé dans un autre axe, qui vous surprendra certainement.
On abordera point par point la rédaction d’une 4e de couverture. Des articles y seront consacrés avec des exemples illustrés. Vous serez au courant de toutes les dernières « tendances ».
Une conviction : les autrices, auteurs, sans compétences commerciales significatives, ne devraient pas écrire la 4e de couverture de leurs ouvrages ; ni…
La description "Amazon"
Oui, Amazon entre parenthèse puisque d’autres plateformes existent… ^^
Capital de la contextualiser. 3 cas de figures :
- Vous publiez uniquement un livre numérique
- Vous publiez uniquement un livre papier
- Vous publiez et un livre papier et un livre numérique
La plupart du temps, on retrouve dans la description « Amazon », la 4e de couverture. Sauf si tous vos livres sont des best-sellers, je vous dirai pourquoi une description doit rester une description et quelle est sa principale différence avec la 4e de couverture.
Des pistes ?
– Vous savez que pour votre description Amazon, vous avez à votre disposition 4000 caractères ?
– Maîtrisez-vous le « Référencement Amazon » ?
– La prémisse commerciale vous connaissez ? « Traumatisé » et inspiré par John Truby à travers son ouvrage « Anatomie d’un scénario », j’imagine mêmes des prémisses commerciales pour des entreprises. Communément appelé « proposition de valeur » ou « promesse » en entrepreneuriat, la prémisse commerciale est une punchline émotionnelle. Très facile à expliquer, mais dans les faits, c’est un travail de longue haleine. On s’y attellera. (PS : on retrouve une prémisse également au début de la 4e…)
La stratégie de prix
Un point de discorde.
Beaucoup vont me contester, mais je suis contre la « prostitution littéraire » en termes de prix. Le prix en-dessous de la baguette de pain me débecte. Quand on est peu connu ou inconnu, vouloir proposer les premiers jours de la sortie, son ebook à 0,99 € voire en gratuit, son livre broché à 7,99 € est une pure folie.
Énormément de lecteurs téléchargent les gratuits mais ne les lisent jamais ; énormément de lecteurs téléchargent des promotions, qui ne lisent que bien plus tard voire jamais. Un lecteur qui paie le prix, lira votre ouvrage avant les gratuits ou promos.
Ce que je veux dire, c’est que de faire du prix une arme de vente pour gagner en téléchargement et visibilité, est une erreur à mon sens. Oui, Amazon comptabilise les téléchargements et mettra votre livre + en avant s’il démarre correctement. D’autres moyens pour contrecarrer ce fait existent.
Mettre en avant le prix de son livre dans sa promo est une grossière erreur. Un lecteur achète une émotion, pas un prix. Et c’est identique dans beaucoup de domaines.
Le prix est une caractéristique d’un livre, tout comme son nombre de pages…
Si vous calibrez bien votre marketing, vous pouvez vendre aisément une nouvelle de 20 pages à 1,99 € en numérique. Vous pouvez vendre aisément un roman de 300 pages à 8,99 € en numérique et à 15 € en broché, voire plus.
Les livres professionnels ont beaucoup plus de marges de manœuvres. C’est la demande qui fait l’offre et c’est l’offre, le problème que l’on résout qui fait le prix. Et là, ça peut partir en flèche.
Arrêtons de regarder les « prix marchés » et le syndrome de l’imposteur. Vous comprendrez au fil des articles sur le stratégie de prix, pourquoi je vous dis cela.
Le process du Social Selling
La clé de voute du marketing du livre. Branding, stratégie éditoriale, réseaux sociaux, site dynamique… Tous les ingrédients seront gastronomiquement cuisinés. Aucune recette miracle. À vous de concocter la vôtre.
C’est l’axe qui sera le plus représenté dans les articles du site. Normal, il prend en considération, toutes les étapes d’une stratégie commerciale digitale ET numérique.
Je ne cesse d’en parler depuis 2019 que j’exerce dans l’Autoédition. Je vulgarise et transpose le Social Selling « traditionnel » au monde du livre depuis cette date.
Pour résumé, le Social Selling, c’est l’art et la manière d’utiliser les réseaux sociaux pour développer ses ventes (définition empruntée à Loïc Simon). Il se compose de quatre actions piliers : construire SA Marque – Trouver les bons lecteurs – Production et partage d’informations qualifiées – Établir des relations. Tout ceci, vous l’avez compris, dans le but de… VENDRE. (Aucune manipulation à quelque niveau que ce soit).
C’est un processus anti-intrusion, puisque un des objectifs est d’attirer à vous, votre lectorat ou client idéal. L’inbound marketing y joue un rôle important.
Vous dresser ici, dans cet article-annonce, la liste de tous les sujets, thématiques à aborder, actions à effectuer, n’est pas l’objectif.
Un peu d’intrigue ?
– La page auteur Amazon est dans le process du Social Selling…
– L’emailing n’est pas pour les purs auteurs, mais pas pour tout le monde non plus…
– L’amour des autres n’est pas une option. Si vous faites des actions contre-nature, vous n’irez pas loin. De quoi je parle ?
– Qu’à 15h, vous mangiez des Pépitos (ou Granola, P’tit Lu…) ne vous rendra pas plus humain… Oui et alors ?…
Vous comprendrez que le Social Selling devant les innombrables facteurs, possibilités, « fonctionnalités », n’a aucune recette miracle. C’est ce que je vous disais plus haut. À vous de concocter votre mode d’emploi en respectant quelques principes certes, mais c’est VOUS le patron ! Je vous procure des cannes à pêches solides, à vous d’attraper le « poisson » avec VOTRE personnalité. Vos actions, vos besoins ne sont pas ceux de vos voisins…
Les commentaires
Obtenir des commentaires sur ses ouvrages, c’est comme ajuster une voile pour choisir sa direction, c’est un processus à élaborer. S’en remettre au « Seigneur », n’est pas la voie à privilégier ; bien au contraire, c’est LA voie à fuir.
Nous étudierons des techniques éprouvées mais aussi novatrices pour obtenir des commentaires constructifs. J’ai étudié beaucoup d’ouvrages très commentés sur les différentes plateformes. Je vous partagerai mes analyses.
L'audace
Vous êtes convaincu que votre livre est extraordinaire ? Alors, c’est votre devoir de le faire savoir au monde.
Faire de la pub, c’est de l’audace ? Oui, c’est une forme d’audace quand on s’en donne les moyens, mais pas n’importe comment.
Contacter des médias, la rédaction d’un communiqué de presse sont de l’audace, quand on y met certaines formes…
Le Marketing local est source d’audace également. D’ailleurs retrouvez un ancien article mis à jour sur le sujet ► Marketing local : 8 propositions pour promouvoir vos livres autrement
Un autre domaine que l’on abordera dans l’audace ? Bien qu’elle puisse être abordée dans d’autres axes, la rédaction commerciale prendra ses aises ici. Un exemple ► 375 cartouches pour donner de la puissance à votre rédaction commerciale.
Toutes les clés commerciales de l’audace vous seront délivrées pas à pas. Convaincu que vous n’en soupçonnez pas la moitié.
La gestion
Sans mesure, point de salut ! Encore faut-il mesurer les bonnes métriques et utiliser les bons outils.
Nous explorons les outils qui peuvent s’avérer vite indispensable pour un auteur ou un prestataire. Des outils en situations, des études de cas pour vous aider à élaborer votre marketing du livre.
Nous capitaliserons sur les métriques les plus importantes, pour apporter les actions correctives nécessaires pour décupler les ventes.
Vous n’êtes pas au bout de vos surprises ! Aucune intention d’être léger dans mon ton. Vous êtes ici, sur un site d’armes d’instruction massive. 👊😅
LE TON est donné.
MERCI pour ce brillant article. Wow… Des pépites, des pépites… MERCI pour toute cette valeur.
Bonjour Nathalie,
Oui, le TON est donné ^^.
À un moment, il faut que ça pulse…
Tout le monde y trouvera son compte.
Merci pour ton commentaire.
Larry